






Deuxième sélection du prix Femina 2025 du roman français
Deuxième sélection du prix Femina 2025 du roman étranger
Première liste du prix Femina 2025 de l’Essai
Dixième édition de notre Femina des lycéens ! La première lauréate a été Natacha Appanah pour Tropique de la Violence. Elle ne figure donc pas dans la sélection.
15 lycées y participent, dans 4 académies (Caen, Amiens, Lille et Versailles). Se joindront à nous, comme l’an passé, les étudiants du CEGEP John-Abbott au Quebec sous la houlette de leurs professeurs Daniel Rondeau et Ariane Bessette.
Grande nouveauté : la création par ces deux enseignants d’un Femina des Cegepien.ne.s au Quebec réunissant 5 établissements anglophones qui liront les 10 livres de la sélection du Femina.
(Pour rappel : cégep signifie « College d’enseignement général et professionnel. C’est le premier échelon de l’enseignement supérieur au Quebec, avant l’université.)
Ils ont créé un site qui permettra de suivre leurs débats :
Délibérations et proclamation du roman lauréat au Quebec : jeudi 20 novembre.
Délibérations et proclamation du Femina des lycéens à Rouen : 27 novembre.
Remise du 10ème Femina des lycéens au Havre le 15 janvier 2026.
Elodie Pinel est une spécialiste des femmes philosophes. Voici l’entretien que nous avons réalisé pour son podcast « Un amour de Sophie », autour de Flora Tristan, cette femme si atypique, si en avance sur son époque qu’elle est un peu oubliée. De toutes mes biographies, c’est sans doute celle qui met en lumière la femme la plus étonnante.
Un nouveau Prix pour Violette et Stella, celui de Littérature des Lions Clubs de Paris-Ile de France, réservé aux premiers romans !

Un Prix du 1er roman ? « Un Prix de jeune » a commenté mon éditeur, Manuel Carcassonne. Voilà qui me fait doublement plaisir !
Violette et Stella ex aequo avec Poussière blonde de Tatiana de Rosnay a reçu le Prix Cocktail et Culture au Salon Femmes de lettres ! Un trophée pour deux mais nous allons le partager, promis ! Six mois chacune…



Dans le magazine ELLE du 6 juin, sous la plume de Virginie Bloch-Lainé, ce très bel article.
(Cliquez sur l’image pour la voir en entier)
La vidéo réalisée par Nicolas Haddou, chez Stock, et diffusée sur Instagram
Quand certains écrivains disparaissent, on se sent en deuil même si on ne les a pas connus personnellement, même s’ils ne faisaient pas partie de votre cercle d’amis proches. Mais la lecture de leur oeuvre suffit à en faire des personnages qui hantent votre imaginaire, dans une proximité, une intimité peut-être encore plus intense.
J’ai rencontre Paul Auster en 1993, lors de la publication de Leviathan. J’avais lu tous ses livres et mon admiration en faisait l’égal des plus grands. Je n’avais jamais pratiqué d’interview et venais de me lancer dans le journalisme, si l’on peut ainsi appeler mes premières armes dans un métier qui n’était pas le mien. J’avais préparé cet entretien comme un oral d’agrégation. En anglais, révisant mes questions avec une amie elle-même professeure d’anglais. Lors de notre séance de travail, elle me demande : « Comment vas-tu t’habiller ? » Je la regarde, stupéfaite. « Je n’en sais rien. Cela n’a aucune importance. Il ne va pas faire attention à ça ! »
Le jour venu, j’enfile un tailleur pantalon gris foncé à fines rayures, comme un costume masculin. Je me sens bien dans cette tenue, protégée. Je me rends à l’hôtel rue Grégoire de Tours où je dois rencontrer Paul Auster, pétrifiée de trac. Il arrive, souriant et me dit d’emblée, en français : « J’aime beaucoup votre costume ! C’est très seyant ! » Le reste de l’entretien s’est déroulé en français qu’il parlait mieux que moi l’anglais. J’ai pu lui poser toutes les questions que je voulais. A une ou deux reprises, mes interprétations l’ont fait rire.
Quand je lui ai montré le texte de mon interview, le rédacteur en chef l’a trouvé nul, il m’a insultée en des termes que je ne répéterai pas mais qu’on n’oserait plus prononcer aujourd’hui, heureusement. J’ai dû tout réécrire. Je m’en fichais. J’avais rencontré Paul Auster.
Il m’en reste une K7 audio que je ne peux pas écouter car on ne vend plus ces magnétophones…