Le blog d’Evelyne

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Marcel Proust

 

Après le centenaire du Goncourt d’A l’ombre des jeunes filles en fleurs , les 150 ans de sa naissance le 10 juillet 1871 et le centenaire de sa mort, le 18 novembre 1922, une longue période de célébrations de Marcel Proust s’achève. « Mort à jamais ? » Sûrement pas. Il restera à s’interroger sur ce déferlement de livres, d’articles, d’expositions, de spectacles, de lectures, de concerts, sur cette sanctification de l’auteur d’A la recherche du temps perdu et sur sa marchandisation.  Le personnage a pris le pas sur l’oeuvre. Combien l’ont réellement lu, vraiment lu ? Et pourquoi, maintenant ?

J’avoue être un peu mal à l’aise avec tous ces « Proust friendly », avec ce petit bonhomme (il n’était pas petit du tout) moustachu qu’on croit voir ( (à tort) descendre en sautillant les marches d’une église, qu’on aperçoit sur les innombrables affiches, immense écrivain devenu fonds de commerce et tête de gondole. Mais ces anniversaires auront aussi donné lieu à des parutions importantes (Les soixante-quinze feuillets, par exemple, ou Illustrer Proust : l‘art du repeint de Emily Eells et Elyane Dezon-Jones), à de belles et grandes expositions, dont la dernière, celle de la Bnf, « Marcel Proust La  fabrique de l’oeuvre » remet le texte au premier plan.

Mais ne boudons pas notre plaisir !

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Prix Femina 2022

Très heureuse, en tant que Présidente du jury,  de notre palmarès au terme de ce marathon de lecture de plusieurs mois !

Les délibérations et la proclamation se sont faites au Musée Histoire de Paris-Carnavalet qui nous accueille depuis l’année dernière. La remarquable exposition actuelle Parisiennes Citoyennes est particulièrement en résonance avec le Femina, créé en 1904 en opposition avec le Goncourt qui refusait de couronner un livre écrit par une femme. Cette année, ces dames auraient été heureuses de voir trois femmes lauréates ainsi qu’un homme…

Livre Hebdo

Musée Histoire de Paris-Carnavalet

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Femina : les finalistes

Roman français

Le coeur ne cède pas de Grégoire Bouillier (Flammarion)

Vivre vite de Brigitte Giraud (Flammarion)

Le dernier des siens de Sibylle Grimbert (Anne Carrière)

Un chien à ma table de Claudie Hunzinger (Grasset)

Quand l’arbre tombe de Oriane Jeancourt-Galignani (Grasset)

Tenir sa langue de Polina Panassenko (L’Olivier)

Roman étranger

La dépendance de Rachel Cusk (Gallimard)

Les abeilles grises d’Andrei Kourkoc (Liana Levi)

Le magicien de Colm Toibin (Grasset)

Vers le paradis d’Hyana Yanagihara (Grasset)

Essais

Troublante identité de Paul Audi (Stock)

Déjeunons sur l’herbe de Guillaume Durand (Bouquins)

Juliette Drouet : compagne du siècle de Florence Naugrette (Flammarion)

Le musée, une histoire mondiale de Krystof Pomian (Gallimard)

Tombeaux : autobiographie de ma famille d’Annette Wieworka (Seuil)

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L’Âme soeur : quelques extraits de presse

« C’est le théâtre fascinant de son nouveau récit passionnant de bout en bout » (LE FIGARO, Thierry Clermont)

« Un livre remarquable, qui nous rend ses personnages étonnamment proches. » (LE MONDE DES LIVRES, Raphaëlle Leyris)

« Elle bouscule les codes en entremêlant l’ébauche d’un récit de sa propre vie, ce que l’autorise à faire, avec brio, son immense culture musicologique » (LIBERATION, Yannick Ripa)

« Évelyne Bloch-Dano reconstitue avec habilité et limpidité la vie culturelle impériale et la Bohême des Mahler. » ELLE, Virginie Bloch-Lainé

 « Passionnant ouvrage, véritable plongée dans l’intimité d’un couple et de la création. » (L’EXPRESS, Marianne Payot)

« L’Âme sœur, étonnante autopsie d’une passion » (TELERAMA, Fabienne Pascaud)

«  Le livre tient captif du début à la fin grâce à la profondeur de son analyse. L’auteure de « Madame Zola » est une portraitiste subtile. » L’OBS, Claire Julliard

« Une épopée fascinante. » (LA VIE, Anne Berthod, Marie Chaudey)

« L’Âme sœur est une biographie qui se découvre comme un roman. » (CENTRE PRESSE, Anne Irjud)

« Voilà pourquoi on aime Évelyne Bloch-Dano. Elle ose faire le portrait de personnages méconnus mais qui ont illuminé la vie de grands destins. » (SUD OUEST, Isabelle de Montvert-Chaussy)

Un récit biographique hors norme aux allures de roman. (PIANISTE, Lou Héliot)

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2022

Bonne année à tous !

J’avoue que cette fois encore, ces paroles rituelles me paraissent un peu creuses. J’ai toujours détesté ces débuts d’année, l’hiver, les mois de janvier et février. Mais quand je pense individuellement à ceux que j’aime, ou même simplement à ceux que je connais et apprécie, elles reprennent sens. Je répugne toujours à raconter des choses trop personnelles. Disons seulement que l’année passée a été l’occasion de grandes joies mais aussi d’événements  tristes ou même tragiques, comme la mort d’amis proches. Je commence 2022 dans notre nouvelle maison du bord de mer, et le ciel est couleur d’espoir malgré la pandémie. Pour l’optimiste invétérée que je suis, cependant, cette joie de vivre se mêle à la conscience de notre fragilité, au caractère éphémère de toutes nos constructions…Mais janvier est aussi le mois de la plantation des arbres. Nous sommes allés hier chez le pépiniériste et avons commandé quelques arbres et arbustes, des rosiers grimpants, une glycine et un mimosa qui s’ajouteront à ceux que nous avons plantés l’an dernier. N’est-ce pas la meilleure façon de défier le temps et la mélancolie de ce début d’année ?

Mon année sera assez tranquille. Je participe aux expositions et aux événements liés au centenaire de la mort de Marcel Proust. J’ai collaboré au catalogue de la Villa du temps retrouvé à Cabourg, à celui de la superbe exposition Proust : un roman parisien de Carnavalet musée de Paris et à celui du MahJ dont l’exposition sur Proust du côté de la mère débutera à la mi-avril. Je vais honorer dans la mesure du possible les engagements pris (en fonction de l’épidémie) mais j’avais prévu de faire de 2022 une année de réflexion sur les livres que j’ai vraiment envie d’écrire. Une pause, un texte romanesque très différent en cours et la jouissance douce de ce que me propose la vie. Ce n’est déjà pas si mal…

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Prix FEMINA : les lauréats

Et les lauréats sont :

Clara Dupont-Monod, S’adapter (Stock)
Ahmet Altan, Madame Hayat (Actes Sud)
Annie-Cohen Solal, Un étranger nommé Picasso (Fayard)
Les finalistes étaient
ROMANS EN LANGUE FRANCAISE
Nina Bouraoui Satisfaction Lattès
Jean Baptiste Del Amo, Le Fils de l’homme Gallimard
Clara Dupont Monod S’adapter Stock
Thomas B Reverdy Climax Flammarion
Mohammed Mbougar Sarr La plus secrète mémoire des hommes Philippe Rey
ROMANS ETRANGERS
Ahmet Altan Madame Hayat, traduit par Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud
Jan Carson Les Lanceurs de feu, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Sabine Wespieser
Daniel Loedel, Hadès Argentine, traduit par David Fauquemberg, La Croisée
Joyce Maynard Où vivaient les gens heureux, traduit par  Florence Lévy- Paoloni, Philippe Rey
Leonardo Padura Poussière dans le vent , traduit par René Solis, Metailié
ESSAIS
Frédéric Gros La honte est un sentiment révolutionnaire Albin Michel
Claude Habib La Question trans Gallimard
Arthur Lochmann Toucher le vertige Flammarion
Amos Reichman Jacques Schiffrin un éditeur en exil Seuil
Perrine Simon Nahum Les Déraisons modernes Ed. de L’Observatoire
Merci au musée Carnavalet-Histoire de Paris qui nous a offert un cadre unique pour les délibérations et la proclamation des Prix.

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Mur, mur

Toute modestie mise à part, je suis infiniment touchée et fière de voir mon nom et mes livres figurer  sur la façade du Lycée Mézeray d’Argentan où j’ai enseigné durant 11 ans. Merci à la Ville d’Argentan, et merci surtout à Jean-François Sineux !