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Femina : les finalistes

Roman français

Le coeur ne cède pas de Grégoire Bouillier (Flammarion)

Vivre vite de Brigitte Giraud (Flammarion)

Le dernier des siens de Sibylle Grimbert (Anne Carrière)

Un chien à ma table de Claudie Hunzinger (Grasset)

Quand l’arbre tombe de Oriane Jeancourt-Galignani (Grasset)

Tenir sa langue de Polina Panassenko (L’Olivier)

Roman étranger

La dépendance de Rachel Cusk (Gallimard)

Les abeilles grises d’Andrei Kourkoc (Liana Levi)

Le magicien de Colm Toibin (Grasset)

Vers le paradis d’Hyana Yanagihara (Grasset)

Essais

Troublante identité de Paul Audi (Stock)

Déjeunons sur l’herbe de Guillaume Durand (Bouquins)

Juliette Drouet : compagne du siècle de Florence Naugrette (Flammarion)

Le musée, une histoire mondiale de Krystof Pomian (Gallimard)

Tombeaux : autobiographie de ma famille d’Annette Wieworka (Seuil)

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Prix Femina : Première sélection du 8 septembre 2022

Cette  nouvelle session a d’abord été marquée par le décès en août de notre amie Anne-Marie Garat. Malgré la maladie, elle a assisté le plus longtemps possible à nos réunions, toujours aussi passionnée et attentive, suscitant notre admiration face à son courage. Nous pensions que son optimisme et sa force de caractère l’emporteraient. Le choc a été brutal pour nous toutes. Sa vivacité, sa curiosité, sa présence vigilante nous manquent déjà.

Plus heureuse, notre amie Chantal Thomas est entrée à l’Académie Française. Les statuts du Femina l’ont obligée à démissionner.

Le jury est composé désormais de :

Nathalie Azoulai, Evelyne Bloch-Dano (présidente),  Claire Gallois, Paula Jacques (vice-présidente) Christine Jordis, Scholastique Mukasonga,  Mona Ozouf, Patricia Reznikov, Josyane Savigneau.

Membre honoraire : Danièle Sallenave de l’Académie Française

Secrétaire Générale : Marie-Laure Goumet

Trésorière : Sarah Timoney

Remarque : Nos statuts et notre règlement sont très précis. Ils sont régulièrement mis à jour, la dernière fois en mars 2022. Ils interdisent la présence sur nos listes d’auteurs ayant reçu le Femina des lycéens avant trois ans révolus, et cinq ans pour les cinq « grands Prix » de la rentrée littéraire (Académie Française, Goncourt, Renaudot, Médicis, Interallié). De même, il est évidemment interdit aux membres de la famille ou aux proches des jurées de concourir. Ces dispositions expliquent l’absence de certains livres sur nos listes.

Romans français

Miguel Bonnefoy, L’inventeur, Mercure de France

Grégoire Bouillier, Le cœur ne cède pas, Flammarion

Thierry Clermont Long Island, Baby Stock

Sandrine Colette On était des loups Lattès *

Brigitte Giraud Vivre vite Flammarion *

Sybille Grimbert Le dernier des siens Anne Carrière *

Claudie Hunzinger Un chien à ma table Grasset *

Oriane Jeancourt-Galignani Quand l’arbre tombe Grasset *

Christophe Ono-dit-Biot Trouver refuge Gallimard *

Marie Nimier Petite sœur Gallimard

Polina Panassenko Tenir sa langue L’Olivier *

Yves Ravey Taormine Minuit *

Lucie Rico GPS P.O.L *

Olivier Rosenthal Un singe à ma fenêtre Verticales

Maud Simonnot, L’heure des oiseaux, L’Observatoire

Anne-Sophie Subilia L’Epouse Zoé *

Les 10 titres * sont sélectionnés pour le Femina des lycéens

 

Romans étrangers

Viola Ardone Le Choix, Albin Michel

Russel Banks Oh Canada ! Actes Sud

Gabriel Byrne Mes fantômes et moi Sabine Wespieser

Mia Couto Le cartographe des absences Métailié

Rachel Cusk La dépendance Gallimard

Nathan Harris La douceur de l’eau Philippe Rey

Angelika Klüssendorf 34 septembre Chambon

Andrei Kourkov Les abeilles grises Liana Levi

Mac Guiniss Le lâche Métailié

Lutz Seiler Stern 111 Verdier

Alexander Starritt Nous, les Allemands Belfond

Maria Stepanova En mémoire de la mémoire Stock

Brandon Taylor Real life La croisée

Colson Toibin Le Magicien Grasset

Gabriel Vasquez Une rétrospective Seuil

Hanya Yanaghihara, Vers le paradis, Grasset

 

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L’Âme soeur : quelques extraits de presse

« C’est le théâtre fascinant de son nouveau récit passionnant de bout en bout » (LE FIGARO, Thierry Clermont)

« Un livre remarquable, qui nous rend ses personnages étonnamment proches. » (LE MONDE DES LIVRES, Raphaëlle Leyris)

« Elle bouscule les codes en entremêlant l’ébauche d’un récit de sa propre vie, ce que l’autorise à faire, avec brio, son immense culture musicologique » (LIBERATION, Yannick Ripa)

« Évelyne Bloch-Dano reconstitue avec habilité et limpidité la vie culturelle impériale et la Bohême des Mahler. » ELLE, Virginie Bloch-Lainé

 « Passionnant ouvrage, véritable plongée dans l’intimité d’un couple et de la création. » (L’EXPRESS, Marianne Payot)

« L’Âme sœur, étonnante autopsie d’une passion » (TELERAMA, Fabienne Pascaud)

«  Le livre tient captif du début à la fin grâce à la profondeur de son analyse. L’auteure de « Madame Zola » est une portraitiste subtile. » L’OBS, Claire Julliard

« Une épopée fascinante. » (LA VIE, Anne Berthod, Marie Chaudey)

« L’Âme sœur est une biographie qui se découvre comme un roman. » (CENTRE PRESSE, Anne Irjud)

« Voilà pourquoi on aime Évelyne Bloch-Dano. Elle ose faire le portrait de personnages méconnus mais qui ont illuminé la vie de grands destins. » (SUD OUEST, Isabelle de Montvert-Chaussy)

Un récit biographique hors norme aux allures de roman. (PIANISTE, Lou Héliot)

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Prix FEMINA : les lauréats

Et les lauréats sont :

Clara Dupont-Monod, S’adapter (Stock)
Ahmet Altan, Madame Hayat (Actes Sud)
Annie-Cohen Solal, Un étranger nommé Picasso (Fayard)
Les finalistes étaient
ROMANS EN LANGUE FRANCAISE
Nina Bouraoui Satisfaction Lattès
Jean Baptiste Del Amo, Le Fils de l’homme Gallimard
Clara Dupont Monod S’adapter Stock
Thomas B Reverdy Climax Flammarion
Mohammed Mbougar Sarr La plus secrète mémoire des hommes Philippe Rey
ROMANS ETRANGERS
Ahmet Altan Madame Hayat, traduit par Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud
Jan Carson Les Lanceurs de feu, traduit par Dominique Goy-Blanquet, Sabine Wespieser
Daniel Loedel, Hadès Argentine, traduit par David Fauquemberg, La Croisée
Joyce Maynard Où vivaient les gens heureux, traduit par  Florence Lévy- Paoloni, Philippe Rey
Leonardo Padura Poussière dans le vent , traduit par René Solis, Metailié
ESSAIS
Frédéric Gros La honte est un sentiment révolutionnaire Albin Michel
Claude Habib La Question trans Gallimard
Arthur Lochmann Toucher le vertige Flammarion
Amos Reichman Jacques Schiffrin un éditeur en exil Seuil
Perrine Simon Nahum Les Déraisons modernes Ed. de L’Observatoire
Merci au musée Carnavalet-Histoire de Paris qui nous a offert un cadre unique pour les délibérations et la proclamation des Prix.

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Un endroit où aller

J’étais lundi 17 mai  l’invitée  de Un endroit où aller, des rencontres formidables sur une plateforme numérique, crées et animées par la libraire Nathalie Couderc et l’écrivaine Frédérique Deghelt.

C’est Linda Pommereul de la librairie Doucet au Mans qui m’a interviewée.

Merci à toutes les 3 !

Elles ont lancé leur site lors du premier confinement, quand les librairies étaient fermées. Depuis, c’est un immense succès.

Allez voir leur site, et promenez-vous dans toutes ces belles librairies partenaires !

galerie

L’âme soeur

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Femina 1ère sélection

Romans français

  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux(Verdier)
  • Un dimanche à Ville-d’Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
  • Un autre Eden, de Bernard Chambaz (Seuil)
  • Unpur d’Isabelle Desesquelles (Belfond)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
  • Les grands cerfs de Claudie Hunzinger (Grasset)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
  • Chronique d’une station-service d’Alexandre Labruffe (Verticales)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Le bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
  • Avant que j’oublie d’Anne Pauly (Verdier)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Opus 77 d’Alexis Ragougneau (Viviane Hamy)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)

Romans étrangers

  • La fracture de Nina Allan, traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • Je ne reverrai plus le monde d’Ahmet Altan, traduit par Julien Lapeyre de Cabanes (Actes Sud)
  • Borgo Vecchio de Giosuè Calaciura, traduit par Lise Chapuis (Notabilia)
  • Le grand royaume des ombres d’Arno Geiger, traduit par Olivier Le Lay (Gallimard)
  • La fabrique des salauds de Chris Kraus, traduit par Rose Labourie (Belfond)
  • Les hommes d’août de Sergueï Lebedev traduit par Luba Jurgenson (Verdier)
  • Bleuets de Maggie Nelson, traduit par Céline Leroy (Sous-Sol)
  • L’ami de Sigrid Nunez, traduit par Mathilde Bach (Stock)
  • Girl d’Edna O’Brien, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • Appia de Paolo Rumiz, traduit par Béatrice Vierne (Arthaud)
  • Ordesa de Manuel Vilas, traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)

 

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Prix Femina 2018

Grande joie et fierté de voir couronné à la quasi unanimité le roman majeur de ces dernières années : Le lambeau de Philippe Lançon. Ce livre résulte non seulement d’une expérience atroce qui a grièvement blessé son auteur et horrifié le monde – la tuerie de Charlie Hebdo en janvier 2015 –  mais aussi d’une plongée dans les profondeurs de l’intime, d’un chemin de croix de la souffrance qui mène à la reconstruction d’un homme. Pas de haine, pas de dénonciation, pas de règlement de comptes, mais des rencontres essentielles comme celle de Chloé, la chirurgienne, des lectures (Proust, Kafka…), des musiques, et surtout, l’amour des proches, des amis, leur accompagnement.

La question absurde de savoir s’il s’agit de fiction ou de réalité ne se pose même pas. Dans sa construction, son écriture, son accomplissement, le livre pulvérise ces catégories de moins en moins pertinentes.

Le Prix du roman étranger est allé à Alice Mc Dermott pour La neuvième heure, et celui de l’essai à Elisabeth de Fontenay pour Gaspard de la nuit. Deux femmes, dont l’une tisse patiemment une oeuvre consacrée aux Irlandais pauvres dans l’Amérique du début du vingtième siècle, et l’autre une oeuvre philosophique essentielle. Du Silence des bêtes à Gaspard de la nuit, c’est aussi l’humain qu’Elisabeth de Fontenay interroge. Sous la démarche rigoureuse de la philosophe, s’inscrit une humanité vigilante et une grande sensibilité.

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