Prix littéraire

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5e Femina des lycéens

Depuis la rentrée scolaire, les lycéens de 16 établissements des Académies de Normandie, d’Amiens et de Lille lisent les ouvrages de la 1ère sélection du Femina. Les livres sont fournis par les associations de libraires indépendants. Les délibérations et la proclamation du Femina des lycéens auront lieu cette année par visioconférence. Les auteurs ont rencontré à maintes reprises les élèves soit en virtuel soit en « présentiel » pour certains.

Voici la liste des finalistes et le lien pour suivre la proclamation !

Proclamation du lauréat le 9 décembre 2020

 

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Les lauréats du Prix Femina

Le lundi  2 novembre, les lauréats du Prix Femina ont été proclamés avec un jour d’avance sur la date prévue. « Proclamés » est un bien grand mot en l’absence des journalistes et des lauréats eux-mêmes, et surtout de la fermeture des librairies. Cela n’enlève rien aux qualités de nos lauréats  !

Roman français : Nature humaine de Serge Joncour (Flammarion) par 5 voix contre 4 à Histoire du fils à Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel).

Roman étranger : Ce que je ne veux pas savoir et Le coût de la vie de Deborah Levy (Editions du sous-sol)

Essai : Joseph Kabris de Christophe Granger (Anamosa)

Prix spécial  de l’essai : Beyrouth 2020 – Journal d’un effondrement de Charif  Majdalani (Actes Sud)

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Prix Femina

La première sélection du Prix Femina a été établie le 14 septembre. Elle comprend :

18 romans francophones 

Didier Blonde,Carnet d’adresses de quelques personnages fictifs de la littérature (« l’Arbalète » (Gallimard)

Miguel Bonnefoy,Héritage,  (Rivages)

Sarah Chiche, Saturne (Seuil)

Thierry Clermont, Barocco Bordello (Seuil)

Olivia Elkaïm, Le Tailleur de Relizane (Stock)

Oriane Jeancourt-Galignani, La Femme-écrevisse (Grasset)

Serge Joncour, Nature humaine (Flammarion)

Lola Lafon, Chavirer (Actes Sud)

Marie-Hélène Lafon, Histoire du fils (Buchet-Chastel)

Hugo Lindenberg, Un jour ce sera vide (Bourgois)

Sarah Manigne, Quitter Madrid (Mercure de France)

Diane Mazloum, Une piscine dans le désert (JC Lattès)

Diane Meur, Sous le ciel des hommes (Sabine Wespieser)

Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit (La manufacture de livres)

Patricia Reznikov, Amrita (Flammarion)

Florence Seyvos, Une bête aux aguets (L’Olivier)

Elisa Shua Dusapin, Vladisvostok circus (Zoé)

Angélique Villeneuve, La Belle lumière,  (Le Passage)

 15 romans traduits 

Dulce Maria Cardoso, Eliete, la vie normale,  traduit du portugais par Elodie Dupeau (Chandeigne)

Jeanine Cummins,  American dirt,  traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Françoise Adelstain et Christine Auché (Philippe Rey)

Lucy Ellmann, Les Lionnes, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claro (Seuil)

Yaa Gyasi, Sublime royaume,  traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Anne Damour (Calmann-Lévy)

Kiran Millwood Hargrave, Les graciées, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Sarah Tardy (Robert Laffont)

Nazanine Hozar, Aria, traduit de l’anglais (Canada) par Marc Amfreville (Stock)

Deborah Levy,  Le Coût de la vie, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Céline Leroy (Sous-Sol)

Annalena McAfee, Poison florilegium, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Sarah Tardy (Belfond)

Colum McCann, Apeirogon, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Clément Baude (Belfond)

Tiffany McDaniel, Betty, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par François Happe (Gallmeister)

Eshkol Nevo, La Dernière interview, traduit de l’hébreu par Jean-Luc Allouche (Gallimard)

Richard Russo, Retour à Martha’s Vineyard, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean Esch (Quai Voltaire)

Eduardo Fernando Varela, Patagonie Route 203, traduit de l’espagnol (Argentine) par François Gaudry (Métailié)

Colson Whitehead, Nickel Boys, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Charles Recoursé (Albin Michel)

Prochaine sélection le 2 octobre, aux romans francophones et traduits s’ajouteront les essais.

 

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Prix Femina des lycéens 2020

Voici la liste des romans français sélectionnés pour la 5ème édition du Femina des lycéens. Cette année, afin de donner plus de temps à la lecture, nous avons choisi dix livres issus de la première sélection du Femina.

  • Héritage de Miguel Bonnefoy (Rivages)
  • Saturne de Sarah Chiche (Seuil)
  • Le tailleur de Relizane d’Olivia Elkaïm (Stock)
  • Nature humaine de Serge Joncour (Flammarion)
  • Chavirer de Lola Lafon (Actes Sud)
  • Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel)
  • Un jour ce sera vide de Hugo Lindenberg (Bourgois)
  • Une piscine dans le désert de Diane Mazloum (JC Lattès)
  • Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin (La manufacture de livres)
  • Vladisvostok circus d’Elisa Shua Dusapin (Zoé)

Seize établissements participent au Prix, 12 de la région Normandie et 4 de la région Nord-Picardie.

Les délibérations  et la proclamation du lauréat auront lieu le mercredi 9 décembre 2020 à la Médiathèque Alexis de Tocqueville à Caen. La remise de prix est à l’étude, la municipalité du Havre ayant décidé de supprimer les manifestations réunissant les scolaires en raison du COVID, la journée du 21 janvier prévue dans le cadre du Festival « Le goût des autres » a dû être annulée. Ce sera pour l’année prochaine, espérons !

Mais, heureusement,  les rencontres entre les auteurs et les classes auront bien lieu.

Les précédents lauréats : Nathacha Appanah, Tropique de la violence (Gallimard), Jean-Baptiste Andréa Ma reine (Iconoclaste), Isabelle Desquelles, Je voudrais que la nuit me prenne (Belfond), Victor Jestin La chaleur (Flammarion).

 

 

 

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Femina des lycéens

Après  Tropique de la violence de Nathacha Appanah, Ma reine de Jean-Baptiste Andréa et Je voudrais que la nuit me prenne d’Isabelle Desesquelles, quel sera le roman lauréat du 4ème  Femina des lycéens ? 

Cette année , quinze lycées participent à notre Prix, dans les académies de Normandie, de Lille et  d’Amiens. De la classe de seconde aux étudiants de BTS, ils lisent les livres de la 2ème sélection du Femina et rencontrent les auteurs : Dominique Barbéris, Victor Jestin, Victoria Mas, Alexis Ragougneau, Monica Sabolo et Karine Tuil se sont déplacés pour  parler avec eux. Qu’ils en soient remerciés !

Réponse le mercredi  4 décembre à Rouen !

Et c’est finalement La chaleur du jeune Victor Jestin (Flammarion) que les lycéens ont plébiscité.

 

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10ème Madeleine d’or

Le prix du Cercle littéraire proustien de Cabourg a été attribué cette année à Jacques Dubois pour son essai : Le roman de Gilberte Swann – Proust sociologue paradoxal (Seuil). Une mention spéciale a été remise à L’herbier de Marcel Proust de Dane Mc Dowell (Flammarion). 

La remise des prix a eu lieu au Grand Hôtel de Cabourg.

Le jury que je préside se compose de : Jérôme Clément, Elyane Dezon-Jones, Laurent Fraisse, Luc Fraisse, Jean-Paul Henriet, Jérôme Prieur. Il devrait bientôt être rejoint par deux nouveaux membres. Il est remis tous les deux ans à un ouvrage mettant à l’honneur Marcel Proust et son oeuvre.

 

 

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Femina 1ère sélection

Romans français

  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux(Verdier)
  • Un dimanche à Ville-d’Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
  • Un autre Eden, de Bernard Chambaz (Seuil)
  • Unpur d’Isabelle Desesquelles (Belfond)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
  • Les grands cerfs de Claudie Hunzinger (Grasset)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
  • Chronique d’une station-service d’Alexandre Labruffe (Verticales)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Le bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
  • Avant que j’oublie d’Anne Pauly (Verdier)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Opus 77 d’Alexis Ragougneau (Viviane Hamy)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)

Romans étrangers

  • La fracture de Nina Allan, traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • Je ne reverrai plus le monde d’Ahmet Altan, traduit par Julien Lapeyre de Cabanes (Actes Sud)
  • Borgo Vecchio de Giosuè Calaciura, traduit par Lise Chapuis (Notabilia)
  • Le grand royaume des ombres d’Arno Geiger, traduit par Olivier Le Lay (Gallimard)
  • La fabrique des salauds de Chris Kraus, traduit par Rose Labourie (Belfond)
  • Les hommes d’août de Sergueï Lebedev traduit par Luba Jurgenson (Verdier)
  • Bleuets de Maggie Nelson, traduit par Céline Leroy (Sous-Sol)
  • L’ami de Sigrid Nunez, traduit par Mathilde Bach (Stock)
  • Girl d’Edna O’Brien, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • Appia de Paolo Rumiz, traduit par Béatrice Vierne (Arthaud)
  • Ordesa de Manuel Vilas, traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)

 

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Prix Femina des lycéens

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Isabelle Desesquelles  est la lauréate du 3e Prix Femina des lycéens avec Je voudrais que la nuit me prenne (Belfond).

Au cours d’une journée festive, dans la nouvelle (et somptueuse) bibliothèque Alexis de Tocqueville de Caen, les 14 délégués, venus de toute la Normandie ainsi que de Lille et Tourcoing, ont délibéré. Les débats ont été animés.

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Prix Femina 2018

Grande joie et fierté de voir couronné à la quasi unanimité le roman majeur de ces dernières années : Le lambeau de Philippe Lançon. Ce livre résulte non seulement d’une expérience atroce qui a grièvement blessé son auteur et horrifié le monde – la tuerie de Charlie Hebdo en janvier 2015 –  mais aussi d’une plongée dans les profondeurs de l’intime, d’un chemin de croix de la souffrance qui mène à la reconstruction d’un homme. Pas de haine, pas de dénonciation, pas de règlement de comptes, mais des rencontres essentielles comme celle de Chloé, la chirurgienne, des lectures (Proust, Kafka…), des musiques, et surtout, l’amour des proches, des amis, leur accompagnement.

La question absurde de savoir s’il s’agit de fiction ou de réalité ne se pose même pas. Dans sa construction, son écriture, son accomplissement, le livre pulvérise ces catégories de moins en moins pertinentes.

Le Prix du roman étranger est allé à Alice Mc Dermott pour La neuvième heure, et celui de l’essai à Elisabeth de Fontenay pour Gaspard de la nuit. Deux femmes, dont l’une tisse patiemment une oeuvre consacrée aux Irlandais pauvres dans l’Amérique du début du vingtième siècle, et l’autre une oeuvre philosophique essentielle. Du Silence des bêtes à Gaspard de la nuit, c’est aussi l’humain qu’Elisabeth de Fontenay interroge. Sous la démarche rigoureuse de la philosophe, s’inscrit une humanité vigilante et une grande sensibilité.

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